C'est fou comme le temps passe vite finalement... Je suis à la veille de ma dernière chimio et pourtant le souvenir des 5 premières est toujours aussi omniprésent... C'est néanmoins avec un grand soulagement que je franchis les portes de l’hôpital pour cet ultime round.
Après un déjeuner entre copines et requinquée par ma semaine de congés, je décide de venir 15 min plus tôt à l’hôpital. Car oui, un groupe de paroles constitué de "jeunettes" comme moi vient de voir le jour et une première session est prévue à 15h30! Depuis le temps que j'attends cela!
Depuis le début du traitement, je suis triste de ne rencontrer que des dames d'un certain âge et je ne me retrouve pas dans cette maladie. C'est enfin l'occasion d'échanger sur des thématiques particulières notamment la gestion des enfants en bas âge durant la maladie.
Les choses ne se passeront malheureusement pas comme prévu...
Je vois défiler, dans la salle d'attente, les personnes qui attendent leur tour pour leur chimio et personne ne m'appelle pour passer... Je rencontre finalement l'infirmière 1h15 après mon arrivée : je suis en colère et triste de passer avec autant de retard surtout que mon produit n'est finalement pas encore disponible...
Il y a néanmoins un point positif à cet entretien : j'apprends que le cathéter qui m'accompagne depuis Janvier sera retiré lors de l'intervention. C'est vraiment une victoire pour moi car actuellement la position des médecins est de conserver le cathéter au moins 6 mois après la fin des traitements. Si d'un avis commun, ce cathéter peut être retiré c'est que le pronostic pour les risques de récidive est très encourageant! Je me réjouis de cette décision et j'en oublie partiellement le retard.
C'est donc ma dernière injection en passant par ce cathéter, j'ai même oublié de mettre le patch anesthésiant... Les prochaines injections d'herceptine se feront en sous cutané dans le muscle de la cuisse et dureront 5 min pour les prochaines fois.
La chimio durera jusque 17h45 avec le "presque" malaise de mon voisin de chambre en prime : j'aurai eu très peur... Et je rentre sans avoir la possibilité de passer à la maison des patients pour débriefer du groupe de paroles.
Le soir, j'hésite à fêter cette dernière autour d'un mojito avec Mon Amoureux. Mais je reste, pour une fois, raisonnable car je continue mon régime léger avant et après la chimio. J'ai bien le temps de trinquer à la fin de l'Etape 1!
J'ai enchaîné les corticoïdes toute la semaine voire même encore plus longtemps pour être au top pour un weekend chargé. Résultats : je n'aurai pas eu de grosses courbatures pour cette dernière chimio mais un sommeil agité et perturbé. J'ai aussi décelé une certaine agressivité auprès de mes proches et un manque de patience... Mon Amoureux et Notre MiniNous en auront fait les frais...
J'ai depuis arrêté les corticoïdes. J'ai toujours quelques petits désagréments tels que des larmoiements, le nez qui coule continuellement, mon œsophage un peu irrité et un transit un peu perturbé mais le bout du tunnel n'est qu'à un pas et je sais que la chimiothérapie aura très bien fonctionné. Seuls les résultats de l'intervention de Juin le confirmeront néanmoins.
Pour cette dernière chimio, j'ai décidé de prendre une semaine pour moi. J'en ai profité pour voir mes parents et ma sœur, pour flâner sur Paris, déjeuner avec des amies et me renseigner sur la lingerie à venir.
Pour ce dernier point, toutes les vendeuses m'ont demandé de revenir après l'intervention car pour le moment, il était difficile de se projeter et d'essayer.
Il y a de plus en plus de modèles "jeunes" concernant la lingerie et je pense que j'y trouverai mon compte. Pas les 2 premiers mois, car je serai contrainte de ne porter que des vêtements en coton pour ne pas agresser la cicatrice mais pour la suite, tout se passera bien.
Je vois l'infirmière en chirurgie une semaine avant l'intervention et dès le lendemain j'ai rendez vous chez l'orthopédiste pour "commander" mes nouveaux seins : le "très provisoire" (jusqu'en septembre) et le "provisoire" (pendant un an) puis d'autres prothèses me seront proposées (toujours externes).
J'ai d'ailleurs participé aujourd'hui à un Atelier Sein avec la Maison des Patients en prévision de la mastectomie : j'y ai rencontré des personnes qui comme moi appréhendaient l'intervention à venir ou qui l'avaient subi quelques mois auparavant. Il n'y a pas à dire, l'échange est la meilleure des thérapies pour surmonter ses peurs. Je me sens requinquée par nos conversations qui se sont prolongées le temps d'un café en terrasse et même si ce n'est pas un mince affaire, je me sens rassurée par l'avenir.
Concernant la reconstruction, même si elle me sera proposée dans un an, je souhaite voir comment mes ovaires ont supporté le traitement. Je referai un bilan hormonal dans un an seulement et nous évoquerons avec Mon Amoureux la possibilité et l'envie d'avoir un 2ème MiniNous. Si nous décidons ensemble de lancer ce projet, la reconstruction attendra cette 2ème grossesse.
Et physiquement alors? Comment ça se passe? Mes cheveux ont déjà bien repoussé. Dès le début du taxotère, j'ai vu la différence. Mon Amoureux a déjà égalisé mes cheveux à la tondeuse et je ne porte quasiment plus la perruque ou le foulard à la maison. Tout pousse uniformément et les copains qui sont venus à la maison voient régulièrement la différence.
Une bilan plutôt positif pour cette dernière : quasiment pas d'effets secondaires, des cheveux qui repoussent, un cathéter retiré et d'autres projets à venir. Un pas de plus plutôt serein vers l'Etape 2...
La chimio durera jusque 17h45 avec le "presque" malaise de mon voisin de chambre en prime : j'aurai eu très peur... Et je rentre sans avoir la possibilité de passer à la maison des patients pour débriefer du groupe de paroles.
Le soir, j'hésite à fêter cette dernière autour d'un mojito avec Mon Amoureux. Mais je reste, pour une fois, raisonnable car je continue mon régime léger avant et après la chimio. J'ai bien le temps de trinquer à la fin de l'Etape 1!
J'ai enchaîné les corticoïdes toute la semaine voire même encore plus longtemps pour être au top pour un weekend chargé. Résultats : je n'aurai pas eu de grosses courbatures pour cette dernière chimio mais un sommeil agité et perturbé. J'ai aussi décelé une certaine agressivité auprès de mes proches et un manque de patience... Mon Amoureux et Notre MiniNous en auront fait les frais...
J'ai depuis arrêté les corticoïdes. J'ai toujours quelques petits désagréments tels que des larmoiements, le nez qui coule continuellement, mon œsophage un peu irrité et un transit un peu perturbé mais le bout du tunnel n'est qu'à un pas et je sais que la chimiothérapie aura très bien fonctionné. Seuls les résultats de l'intervention de Juin le confirmeront néanmoins.
Pour cette dernière chimio, j'ai décidé de prendre une semaine pour moi. J'en ai profité pour voir mes parents et ma sœur, pour flâner sur Paris, déjeuner avec des amies et me renseigner sur la lingerie à venir.
Pour ce dernier point, toutes les vendeuses m'ont demandé de revenir après l'intervention car pour le moment, il était difficile de se projeter et d'essayer.
Il y a de plus en plus de modèles "jeunes" concernant la lingerie et je pense que j'y trouverai mon compte. Pas les 2 premiers mois, car je serai contrainte de ne porter que des vêtements en coton pour ne pas agresser la cicatrice mais pour la suite, tout se passera bien.
Je vois l'infirmière en chirurgie une semaine avant l'intervention et dès le lendemain j'ai rendez vous chez l'orthopédiste pour "commander" mes nouveaux seins : le "très provisoire" (jusqu'en septembre) et le "provisoire" (pendant un an) puis d'autres prothèses me seront proposées (toujours externes).
J'ai d'ailleurs participé aujourd'hui à un Atelier Sein avec la Maison des Patients en prévision de la mastectomie : j'y ai rencontré des personnes qui comme moi appréhendaient l'intervention à venir ou qui l'avaient subi quelques mois auparavant. Il n'y a pas à dire, l'échange est la meilleure des thérapies pour surmonter ses peurs. Je me sens requinquée par nos conversations qui se sont prolongées le temps d'un café en terrasse et même si ce n'est pas un mince affaire, je me sens rassurée par l'avenir.
Concernant la reconstruction, même si elle me sera proposée dans un an, je souhaite voir comment mes ovaires ont supporté le traitement. Je referai un bilan hormonal dans un an seulement et nous évoquerons avec Mon Amoureux la possibilité et l'envie d'avoir un 2ème MiniNous. Si nous décidons ensemble de lancer ce projet, la reconstruction attendra cette 2ème grossesse.
Et physiquement alors? Comment ça se passe? Mes cheveux ont déjà bien repoussé. Dès le début du taxotère, j'ai vu la différence. Mon Amoureux a déjà égalisé mes cheveux à la tondeuse et je ne porte quasiment plus la perruque ou le foulard à la maison. Tout pousse uniformément et les copains qui sont venus à la maison voient régulièrement la différence.
Une bilan plutôt positif pour cette dernière : quasiment pas d'effets secondaires, des cheveux qui repoussent, un cathéter retiré et d'autres projets à venir. Un pas de plus plutôt serein vers l'Etape 2...
D'excellentes nouvelles! Ca fait plaisir. Plein de gros bisous
RépondreSupprimerAudrey et Manu